J’ai commencé la photo à l’âge de 15 ans avec un merveilleux boitier, le Nikon F (le premier). J’ai revendu mon train électrique pour me l’acheter. Un ami de mon père, photographe professionnel, m’a formé et conseillé. J’ai tout de suite travaillé en Noir et Blanc en remettant en route le laboratoire dont mon père ne se servait plus.
Par la suite j’ai fait beaucoup de photos d’architecture et de paysage avec la méthode du « zone system » d’Ansel Adams dont j’ai lu tous les livres et expérimenté les techniques. J’ai travaillé avec des moyens formats (Rollei) et une chambre 4X5 inch Toyo, en noir et blanc argentique.
J’adorais aussi la photo de rue que je pratiquais avec un Leica M équipé d’un 35mm. Évidemment, là j’ai étudié longuement les « maîtres » dont Henri Cartier Bresson : l’œil absolu.
Je suis passé au numérique progressivement. J’ai abandonné l’argentique lorsque j’ai pu obtenir de meilleurs résultats sur toute la chaine de traitement. Aujourd’hui je fais 95% du développement avec Capture One (un petit coup de Photoshop, mais de plus en plus rarement), toujours inspiré par le « Zone System ». Je fais maintenant en une heure ce que je faisais en ½ journée en numérique, y compris en termes de tirage sur papier baryté, avec une Epson pro 5000. Le rendu est meilleur que l’argentique.
Je me suis mis à la photo animalière il y a quinze ans. Je fais un à deux voyages par an, en Afrique, mais aussi dans le Grand Nord et en Australie où une de mes filles habite. Et j’exploite les nombreux lieux de photo animalière en France. Mais la chute vertigineuse de la biodiversité, donc de la faune, est un vrai sujet photo et écologique en France.
Je pratique toujours la photo de rue, de paysage et d’architecture.
Je travaille avec un D5 et trois zooms. J’ai aussi un Phase One IQ150 avec trois objectifs (moyen format à grand capteur) pour les paysages et l’architecture.
Mais au-delà de ces considérations techniques, je voudrais insister sur trois points clefs de la photo, de mon point de vue.
L’instant : une photo fige un instant et à quelques dixièmes de seconde près, vous capturez le bon instant ou pas. Pour cela il faut être patient, savoir attendre (et ne pas louper) l’instant décisif, celui qui transforme une photo banale en une photo intéressante, voire réussie.
La Lumière : le rendu de la lumière en photo est une des questions clefs, une des questions majeures. C’est la clef de l’enseignement d’Ansel Adam et de la technique qu’il a élaboré pour ce faire : le « zone system ». Mais vous pouvez maitriser la technique, si vous n’avez pas la lumière que vous voulez au moment de la prise de vue, vous faites une photo plate, sans intérêts.
Là intervient le troisième facteur clef : l’attente. L’attente, c’est une intuition, un pari, qu’il va se passer quelque chose, que la lumière va vous être favorable, et que dans le meilleur des cas, il va y avoir un « instant magique » avec « une belle lumière ». Voilà pourquoi je suis béat d’admiration devant les photos de Vincent Munier : elles comportent souvent ces deux facteurs de succès.
Voilà pourquoi je déteste les voyages organisés où les participants sont incapables de « perdre » une ½ journée pour attendre l’improbable, l’incertain, en un mot, LA photo. Ils n’avaient en fait pas d’intention photographique, ce qui est l’essentiel.
Voilà aussi pourquoi je déteste cette tendance actuelle, liée aux ayatollahs du numérique, où il faudrait à peine modifier le RAW sorti du boitier. Imaginez Ansel Adams prenant des négatifs à la chaine sans travailler sur la chaine de développement du développement au print ! Ridicule.
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